Noureddine Benchekroun/ Bureau de Marrakech
Il n’est pas compliqué pour tout observateur de déduire que la marche dite humanitaire pour soi-disant lever le blocus alimentaire imposé par l’Etat d’Israël à la bande de Gaza, n’était pas spontanée, mais politisé.
Une gamelle Algéro-Iranienne
Cette initiative non innocente s’inscrit dans la quête interminable des Ayatollah d’Iran pour étendre leurs activités armées et exporter la révolution islamique vers d’autres régions du monde.
En effet, après l’anéantissement de leurs partenaires chiites au Liban, en Irak et en Syrie, l’Iran se tourne vers un fief de réserve qu’elle a approvisionné militairement et idéologiquement, en l’occurrence l’Algérie et ses pions le Polisario ainsi que la Tunisie devenue une sacrée
“ Zaouia” du chiisme, le frère du président Qais Saeed fait un sacré boulot.
Toute cette mise en scène est fortement médiatisée par Al jazeera, porte parole de Qatar, pays qui soutient les frères musulmans devenus alliés des chiites d’Iran.
Les guerres par procuration
D’inspiration Américaine, la nouvelle mode de mener des guerres par procuration, a ébloui les Iraniens qui ont fait de même dans plusieurs régions du monde.
Cette façon indirecte d’intervention était bien visible dans l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le “H a m a s” poussée par l’Iran dans le seul but de venger l’assassinat de
“ Kacem Souleimani”.
Tout un désastre humanitaire et plus de 60.000 martyrs pour satisfaire une aventure Iranienne, couverte médiatiquement par le Qatar, un pays qui abrite sur son sol des bases Américaines et les finance. Pire encore, c’est à partir de ces bases que partent certains raids israéliens contre Gaza.
L’autorisation du dictateur/ consignes Algériennes
En effet, la marche dite humanitaire avait comme point de départ la Tunisie, un pays régné par un dictateur qui a plus de différends avec les organisations de droit de l’homme à travers le monde et censure toute les manifestations même celles de soutien du peuple Palestinien.
Cette fois, et suite aux consignes algériennes comme d’habitude, notre dictateur appose son aval et autorise à la marche de s’organiser à partir de Tunis.
La mise en scène Iranienne
Un scénario écrit et mis en scène par Téhéran, dont les intérêts stratégiques se croisent avec ceux d’Alger à savoir :
– Asphyxier le plus que possible le régime Égyptien et Jordanien et souiller leur image vis-à -vis des peuples arabes.
– S’attaquer au Royaume du Maroc, ennemi idéologique de l’Iran, et ennemi historique de l’Algérie et ce, à travers le soutien aux séparatistes du Polisario.
D’ailleurs, le convoi vers Gaza a utilisé une carte du Maroc découpée de son Sahara.
Ceci dit, mais ce qui nous a intrigués, c’est le fait que les participants de nationalité marocaine (emballés dans cette caravane) n’ont pas protesté contre cet acte voulu par les organisateurs qui ne sont que de simples pions pro- Algériens.
La nécessité de sensibilisation
Pour éviter dans le futur de tels dérapages qui touchent à la souveraineté de notre pays, nos partis politiques et nos associations qui s’intéressent à la diplomatie parallèle doivent lancer une campagne de sensibilisation pour faire comprendre au citoyen normal la gravité de toute démarche participative à l’encontre de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.
Nous sommes visés et entourés par des ennemis qui n’attendent que nous faire piéger.
Le Maroc/ Palestine : Sans trop de bruit
Aujourd’hui, la guerre entre Israël et l’Iran domine la scène internationale, et la marche dite humanitaire commence à être dispersée devant les forces de sécurité égyptiennes.
Un message très fort à tout crédule qui s’emporte facilement par des vagues idéologiques au nom de servir la question palestinienne, devenue une action négociable dans la bourse où siègent certains régimes dictatoriaux et les Ayatollah d’Iran.
Le Royaume Chérifien a toujours donné l’exemple quant à son soutien, ses aides ininterrompues au peuple palestinien et ses démarches diplomatiques pour reprendre les négociations et cesser la guerre.
Beaucoup de travail fait et continue encore sans trop de bruit.
